Vendredi dans cette église bien remplie où tu t’étais mariée, près de cinquante ans plus tôt.
Nous étions nombreux à t’accompagner jusqu’ à ton dernier repos, tellement il y avait de fleurs le fourgon a dû faire deux voyages, beau témoignage d’affection !
Nous avons été émus par le discours de ta sœur, ainsi, nous apprenions que tu avais perdu ta maman à l’âge de 13 ans te privant ainsi d’un amour que tu ne cesseras de répandre autour de toi. On n'oubliera jamais ta bonne humeur, ta gentillesse, ton petit rire qui nous donnait du baume au cœur,
Quel beau moment, quelle émotion de voir Jean-Claude entouré de tous vos enfants et petits-enfants pour te dire au revoir. Tu peux être fière de ta famille. Quelle belle leçon de vie !
Voici le discours de l'association qui a été lu à l'église.
Depuis plus de 10 ans avec Jean-Claude, vous participiez à la vie de l'association. Parents et enfants ont encore des étoiles pleins les yeux de ce tracteur illuminé qui les promenaient dans les rues du village un soir avant l'arrivée du père noël. Dès qu'il y avait une manifestation, vous étiez présents, à aider avec votre bonne humeur et il y en a eu des fêtes, des repas et des sorties.
Francine, tu faisais en sorte que ton quotidien soit simple, agréable et coloré. C’est pour cela que tu étais toujours entourée de ta famille et de tes amis forts nombreux. Tu étais la camarade idéale pour les uns et pour beaucoup une amie, toujours souriante, gentille.
Ta présence illuminée, nos ateliers, et tu prêtais souvent tes affaires. Chaque projet, tu l'arrangeais à ton goût associant divers matériaux toujours plus pétant. Dès le début, lors des stages de scrapbooking, la prof s'arrachait les cheveux. Elle a vite compris que tu ferais à ton idée, tu bousculais les protocoles, tu voulais du hors normes. Entre toutes les réalisations, on reconnaissait ta patte, celle de l'originalité.
Beaucoup de choses vont nous manquer, surtout cette légèreté que tu apportais et qui nous faisait tant de bien à tous.
Maintenant que tu es là-haut, nous pensons, que même l'arc-en-ciel aura fort à faire, d'ici que tu veuilles changer l'ordre des couleurs.
Ta présence nous manque déjà ! Tu laisses une profonde tristesse dans nos cœurs.
